31 Mars 2019
Les blés, c'est l'or des moissons, le souffle du vent qui déshabille la peau et attise des plaisirs aromatiques sur les lèvres... C'est une symphonie enivrante d'impressions fugitives et ô combien délicieuses...
Des blés d'inspiration parent la couverture d'un très joli livre, celui de mon aminaute Alain Yvars.
Des blés qui nous chuchotent à l'oreille, dans leurs crépitements soyeux, l'histoire d'un irrépressible talent: celui d'un être d'exception qui s'appelait Vincent Van Gogh (1853-1890).
Ces blés fusent en un florilège de couleurs ardentes, comme un feu d'artifice d'émotions!
Alors si vous aimez prendre le temps de savourer, de goûter en profondeur la beauté des choses qui vous entourent. Si vous aimez l'art et souhaitez aborder la vie d'un homme qui peignait avec une incroyable énergie, je vous conseille ce livre qui traduit la sensibilité flamboyante d'Alain envers l'un de nos plus grands artistes.
Le style est riche, subtil, enveloppant. L'écriture se déguste comme des papillotes épicées de mille nuances au coin de l'âtre et les images défilent, avec bonheur et fougue, au creux de l'esprit. C'est vraiment un beau travail de passionné, merci Alain !
Lien pour vous procurer le roman si vous le désirez:
Que les blés sont beaux: L'ultime voyage de Vincent Van Gogh
https://www.amazon.fr/Que-bl%C3%A9s-sont-beaux-Lultime-ebook/dp/B07KXWM16G
Champ de blé avec cyprès, version de la National Gallery (septembre 1889). L'oeuvre appartient à une série de trois tableaux similaires, peints en 1889 par Vincent Van Gogh.
Alain fait « parler » Van Gogh, tous les personnages de l'oeuvre sont très vivants, vous apprécierez sûrement...
« Les toiles peintes durant la semaine luisaient, humides, serrées les unes contre les autres. La fenêtre donnant sur l'arrière de l'auberge les éclairait en biais, favorisant un contre-jour qui raffermissait les couleurs : paysages de champs trouvés aux alentours, les pittoresques maisons d'Auvers, quelques études de plantes et fleurs sauvages. Des coquelicots rouges réchauffaient une luzerne qui apparaissait comme éclaboussée de gouttelettes de sang.
Le vent soufflait fort lorsque j'avais peint cette petite toile montrant des épis de blés jaunes tenus par des tiges bleu vert enroulées de liserons roses. Pour n'avoir pas pris soin de fixer mon chevalet, comme je le faisais en Provence sous le mistral, j'avais dû courir après ma toile sous la bourrasque. »
J'invite les amoureux de la peinture à se promener sur son blog intitulé Si l'art était conté.
Les artistes y prennent vie, avec générosité et simplicité, bien loin de considérations ampoulées...
En vous souhaitant de belles journées d'Avril, chers Aminautes, je vous envoie de gros bisous!